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La culture urbaine est elle indispenssable au dévloppement d'une ville?
20 janvier 2014

Une fresque version graffiti

Du 24 au 28 juin, une quinzaine de graffeurs ont réalisé cette fresque sur l’A43 en direction de Grenoble. Des grafs de jour, autorisés et même encadrés. Le personnel d’Area a veillé à la sécurité des artistes. Une démarche nouvelle qu’a engagée la société des autoroutes avec le collectif Lyonbombing. le DL / Jean-François SOUCHET

Vous l’avez peut-être aperçue sur l’A43 en direction de Grenoble, à hauteur du point kilométrique 37.5 précisément. Depuis fin juin, une fresque de 100 mètres de long trône sur le mur de soutènement le long du terre-plein central. Il faut passer à plusieurs reprises pour voir les détails de ce graffiti géant qui décline les différents sports d’hiver et la montagne.

Une réalisation bourrée de détails qui a bien sûr été faite de manière légale et sécurisée. Ou comment la très sérieuse société Area a passé un pacte avec des graffeurs… « Par expérience, le répressif ne marche pas »

L’histoire débute après que la société des Autoroutes Rhône-Alpes a une nouvelle fois procédé à l’enlèvement de dizaines de tags entre la zone commerciale de Bron et La Tour-du-Pin. Pour un coût certainement important puisqu’Area ne veut pas en communiquer le montant.

Afin que les tags ne refleurissent pas à mesure de leur effacement, la société a l’idée de monter un projet avec des graffeurs professionnels, le collectif Lyonbombing.

Un partenariat est signé : plusieurs graffeurs professionnels s’engagent à encadrer 13 autres de leurs compères afin de réaliser une fresque sur 300 m² dont le contenu a été défini avec la direction d’Area. En échange, les taggeurs d’ici et d’ailleurs ne devraient plus laisser leurs signatures sur le mobilier autoroutier.

Et effectivement, depuis fin juin, pas de trace de tags : « Par expérience, le répressif ne marche pas. Area a essayé une autre méthode », souligne Jacques Moutier de la société autoroutière. Nous avons été agréablement surpris par la motivation des graffeurs, précise Alexis Barberis du collectif Lyon bombing. Ils ont dû nous faire confiance et Area aussi, qui a mis tout en œuvre pour que tout se passe pour le mieux. Mais le graffiti de loisirs continuera d’exister, on n’arrivera jamais à l’éradiquer. »

hgf

vk

srhSource : http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/10/04/une-fresque-version-graffiti?image=91FF92C5-6037-4FB7-8FFD-B0CB1F9DAF28

Résumé : Cet article publié en novembre 2011 sur le site "le dauphine" explique l'initiative prise par Area qui tente d'éradiquer les tags sauvages sur l'autoroute A43 en dirrection de Grenoble avec une fresque de 100 mètres de long réalisée de jour, par des graffeurs autorisés et même encadrés.

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